Bruno, Moniteur DAuto-École (Épisode 4 : L'Attente)
De retour à lagence, Bruno laissa Virginie prendre rendez-vous avec lui pour sa prochaine séance de conduite. La Belle accepta de revenir le samedi suivant, à 10 heures du matin pour deux heures de conduite puis rentra chez elle toute pimpante et élégante. Bob vint la rejoindre dans laprès-midi, peu après le déjeuner :
- Alors ? comment sest passé ton cours de conduite ? linterrogea Bob.
- Oh ! bien, jai appris à faire un créneau aujourdhui, lui assura Virginie.
- Super ! ça avance bien, alors ?
- Oui, oui !
- Et tu étais avec quel moniteur ?
- Bah tu sais, il y a un nouveau mono depuis une semaine. Il remplace Victor parti en vacances.
- Ah non, je ne savais pas. Il est cool ? demanda Bob.
- Oui, très cool. Il est super gentil aussi.
Virginie parlait de Bruno avec un détachement qui ne laissait paraître ses sentiments pour lui. Comment dire à Bob, en effet, que le matin même, elle avait entre ses mains le membre viril de Nono ; quelle le caressa avec douceur et légèreté et quil sen était fallu de peu pour que lhomme aille plus loin avec elle en lui mettant le grapin dessus.
Bruno avait de plus profité pleinement des seins de la belle en les embrassant et en les malaxant de toutes les façons imaginables. Virginie y prit beaucoup de plaisir ; et voilà quelle devait désormais attendre toute une semaine pour retrouver lhomme qui désormais la faisait soupirer.
Bob, ce samedi, quitta sa dulcinée vers les 17 heures et rentra aussitôt chez lui. Dans la maison, Virginie pensait à Bruno, beau, ténébreux, légèrement mystérieux. Il était en bien des points lexact opposé de Bob avec une assurance sans précédent, un peu rentre-dedans cependant qui nallait pas pour déplaire à Virginie.
Dans le salon, Virginie essaya de se changer les idées en regardant lépisode dune quelconque série, mais rien ny fit. Lenvie et la tentation était forte mais Virginie resta discrète.
La semaine, cétait dabord le train pour monter à Paris, puis le métro pour se rejoindre son école de Commerce et de Management dans le 8ème arrondissement de la capitale. Dans le train, seule, elle pensait à lui. Dans le métro aussi et pendant les repas avec un brin de mélancolie et de tristesse. Elle voulait être là avec lui tout le temps et attendait impatiemment le samedi pour le retrouver. Chaque jour de la semaine était une épreuve et se ressemblait, à lexception du mercredi où les cours finissaient à midi et demi. Virginie profita de ce jour pour sarrêter à lagence dauto-école où travaillait Bruno et où elle sétait inscrite elle pour passer son permis. Dordinaire, elle réservait cet après-midi pour travailler chez elle. Ce jour-là, il en est allé tout autrement.
Arrivée non loin de lauto-école, Virginie hésita un instant à poursuivre son chemin. Son cur battait la chamade. Sa raison ou plutôt son être la poussa cependant à franchira le seuil de porte de lagence. En entrant, elle y rencontra le moniteur auprès duquel elle avait pris rendez-vous samedi dernier :
- Bonjour, Nono est là, sil-vous-plait ? questionna Virginie.
- Nono ?
- Oui, Bruno.
- Ah ! Bruno ! non il est en conduite à cette heure-ci. Tu veux que je lui laisse un message ?
- Non, ça ira. Je passais comme ça dans le coin ; pour dire bonjour.
- Ok. Je lui dirais juste que tu es passée alors ?
- Oui, répondit Virginie, manifestant une certaine retenue.
En sortant de lagence, Virginie était déçue de ne pas avoir vu lhomme qui depuis dix jours la faisait courir dans tous les sens. Au lieu de rentrer directement chez elle, elle se balada un peu dans les rues de la ville puis, après avoir fait quelques pas pour se rafraichir les idées, elle rentra, prit le bus et arriva chez elle vers les 16 heures, espérant ne pas travailler trop tard pour le lendemain.
En arrivant chez elle et après avoir posé son sac dans lentrée de la maison, elle savéra être exténuée de ses cours du matin et par sa marche dans les rues de la ville.
Dans la fatigue, la belle ne cessa pas cependant de penser à son amant. Il ne létait pas encore mais elle le désirait depuis dix longues journées déjà. Allongée sur le lit, elle laissa ses pensées ségarer sur un terrain qui lui était un peu inhabituel. Ses mains parcouraient son corps, effleurant ses seins, son ventre. Elle releva délicatement sa robe. Ses doigts glissèrent vers son entre-jambe. La température de son peau sascensionna à des degrés quelle navait jamais atteints. Son souffle saccéléra. Dans un soubresaut inattendu, elle sursauta de convulsions suaves et chaudes et se sentit merveilleusement bien dans son corps.
La pression redescendue, Virginie réalisa quelle venait de prendre un plaisir auquel elle ne sétait livrée depuis de nombreux mois. Ses doigts coincés entre ses cuisses relevaient sa nature et son destin de femme. A cet instant, elle savait dorénavant que plus rien ne saurait être comme avant.
A suivre
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